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Laurent Larrieu

La vie sauvage (V)

Vendredi 19 mars 2021 Temps bizarre. Froid confinatoire le soir. A partir de demain, il fera nuit à 19 heures. –  » Ta gueule ! À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Je prends des notes. Je note des trucs. J’ai abandonné les post-it et les coins de feuille blanche déchirés à la va-vite. Je n’arrivais jamais à relire les post-it que mon père multipliait sur son bureau. Je me
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La vie sauvage (IV)

Mardi 09 mars 2021 Ciel lacté. Froid picotant. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… J’ai vu des jonquilles l’autre jour. Je me suis dit que le printemps allait naître. Enfant, on ramassait les jonquilles à l’orée du bois dans lequel on jouait souvent à « la guerre » avec les copains. On les ramenait à nos mères, les jonquilles, tout fiers de les rendre heureuses parce qu’on nous
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La vie sauvage (III)

Mercredi 05 février 2021 Pluie molle, éclaircies molles. Vigilance rouge : les Russes annoncent un vaccin. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Tiens… il pleut. Justine est passée. La nuit. Furieuse, soufflante, hystérique juste ce qu’il fallait, presque décevante au bout du compte. 130 km/h en pointe, elle a remué l’océan façon de dire qu’elle était là. Elle a foutu le camp au
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La vie sauvage (II)

Vendredi 22 janvier 2021 Temps de merde absolu. 5° Celsius, 8 sur l’échelle Bacri de l’humeur maussade. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… La semaine a passé comme la précédente et, j’imagine, comme passera celle qui vient. La routine de l’hiver est pire cette année. Rien ne s’envisage. Ou si peu. L’utilisation d’un vocabulaire guerrier qui accompagne cette crise par la volont
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La vie sauvage

Vendredi 15 janvier 2021, Vent léger, quelques degrés au-dessus de 0. Le ciel comme un cocard. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… La mer n’est pas belle ce matin. Striée de lignes d’écumes foutraques, elle s’abandonne sur les bancs de sable sans le souffle épique qu’on lui a connu ces dernières semaines. Je viens la voir souvent sans trop comprendre ce que j’en attends. Rien c
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