Céret de Toros 2015, c’est parti. L’année dernière Carlos… Escolar Frascuelo a marqué les mémoires en quelques coups de flanelle délicate comme la soie des pinceaux. Cette année c’est au tour de Carlos… Salgado d’exposer ses oeuvres à la Capelleta dans une faena épurée, sobre et colorée. Il signe l’affiche officielle de l’ADAC. A ce rythme-là, on finira par devenir Carl
Les fêtes de San Fermín de Pamplona donnent l’occasion aux grands médias espagnols et internationaux de sacrifier quelques mots à la passion taurine. L’encierro y consomme plus de lettres que la corrida, c’est une évidence — et les images gores d’encornés l’emportent toujours sur la technique et l’esthétique de cette course, malheureusement —, mais ne soyons pas chiches et goûtons
Les Zaballos ont de toutes petites couilles, c’est la marque du Saltillo. Petites couilles, certes, mais ce sont des « couillus » les Zaballos. A Cabeza de Diego Gómez, les utreros patientent dans un cercado ouvert aux vents qu’une arène veuille bien d’eux. Aux dires du fringant ganadero, ça ne devrait pas arriver cette année. Dans un sourire sincère qui lui fait de petits yeux brillants, Miguel Zaballos a décidé qu’
Pour vivre heureux, vivons cachés, comme disait ma grand-mère. Elle aurait pu naître dans ce village du delta de l’Ebre, entouré de rizières, comme des miroirs géants qui réfléchissent le soleil éblouissant des après-midi de printemps. Quelque part en Catalogne taurine, et depuis des lustres, les villageois se réunissent dans l’intimité de la cour intérieure d’un ermitage pour y lâcher quelques vaches et novillos le