Épisode XXXVI : Manuel Agostinho Pontes Dias (Pinto Barreiros) – Herdade da Pelica, Fortios. Le dernier élevage est souvent une décrue douloureuse au long de laquelle la réalité reprend ses exigences sans pour autant s’affirmer comme une forme précise, aux contours nets et bien dessinés. Elle est là, cependant intouchable et comme enveloppée d’une brume épaisse d’un matin froid de décembre. La branche tortueuse
En cette période de confinement imposé par la pandémie de Covid-19, les initiatives culturelles se multiplient ici ou là pour offrir aux reclus une évasion salutaire que leur interdisent les normes sanitaires, gestes barrières et autre « distanciation sociale », nouvelle expression en vogue dans les rédactions de l’information en continue au coeur desquelles la vulgarité le dispute à la médiocrité. Le « monde d’après
Les abonnés à nos Analectes de Campos y Ruedos vont recevoir aujourd’hui ou demain un mail leur permettant de télécharger le fichier PDF de ce numéro spécial consacré au campo portugais (troisième partie) ou de visualiser ce fichier sur ISSUU. Nous souhaitons à toutes et tous une heureuse lecture. Pensez à vérifier vos indésirables et autres spams !
Épisode XXXV : Herdeiros de Mario e Manuel Vinhas (Santa Coloma via Buendía) – Herdade do Zambujal, Águas de Moura. Alors, en 1964, comme on le fait d’une maison sur les murs de laquelle le temps a laissé trop de marques, les frères Vinhas ont repeint leur élevage d’une couleur unique : le gris. Le pari était osé dans un Portugal taurin soumis au culte du Pinto Barreiros, du Parladé, des « taureaux noirs et rou
Épisode XXXIV : Herdeiros de Mario e Manuel Vinhas (Santa Coloma via Buendía) – Herdade do Zambujal, Águas de Moura. « Au hasard d’un monticule, nous découvrons le troupeau de soixante-dix taureaux noirs et roux auxquels sont mêlés deux énormes bœufs tachetés et emboulés, une cloche au cou. La première bête nous voit et s’arrête de brouter pour dresser la tête et nous fixer des yeux, puis tous les autres nous r