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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXIX)

Néanmoins, le cas des Ribeiro Telles fut beaucoup plus courant que celui de Fernando Palha lors de la mise en place de la réforme agraire. Nombre de ganaderos se retrouvèrent sans terre ni bétail et dans l’incapacité de pouvoir réagir tant que la situation politique ne connaîtrait pas de vents contraires. Parmi tous ces ganaderos, c’est le cas singulier de l’élevage de Cabral de Ascensão qui nous intéresse. Fondée en
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXVIII)

Nous avions laissé le Portugal au plus profond des soubresauts de la chute de la monarchie, en 1910. Au monarque orphelin succède une république qui n’a pas le temps de prendre racine dans ce pays tourneboulé par l’accélération de l’Histoire de ce début de XXe siècle, le retard économique et industriel, la montée en puissance des idées socialisantes, mais aussi de celles d’une droite conservatrice dont les grands pro
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXVII)

Lui reviennent les souvenirs les plus lointains. La jeunesse garde ce pouvoir d’attraction que le poids des années n’arrive en rien à ébranler, ou si peu. Ici, dans ce grand pré où le vert est sombre de la quinta « Vil Figueiras », à un pas de la mare d’où il goûte encore les plaisirs d’enfants qui se taisent pour entendre les grenouilles implorer la grasse pluie venue de l’océan, il a gagné ses « éperons d’or » en s
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXVI)

J’ai longtemps cherché la signification précise — et, croyais-je, sensée — du mot saudade. L’entreprise était à la fois vaine et un rien caricaturale en ce qu’elle avait de pittoresque et de folklorique à utiliser ce mot, à la saveur unique, au sujet d’un Portugais. La démarche était facile et cousue de fil blanc, et à y regarder de près tout être humain porte en lui la saudade éternelle des Lusitaniens. À prendre un
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XXXV)

Elles furent baptisées ‘Muleira’ et ‘Saboneta’. Une mère et sa fille dont on se demande aujourd’hui par quelle fortune il leur fut permis de pouvoir brouter les herbages de la finca de l’éleveur José da Silva Lico. C’est en 1954 que ce nom fait son entrée dans les annales ganaderas portugaises. José da Silva Lico est originaire d’Alpiarça — petit village aux abords de Santarém — et achète aux frères Oliveira une tren
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