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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XX)

Les deux ganaderías mentionnées furent créées en 1944. Celle de Pedrosa fut fondée avec trente vaches du docteur António Silva (1935), elles-mêmes d’origine Pinto Barreiros, et avec quarante vaches des Oliveira Irmãos qui, dans les années qui nous concernent, avaient absorbé le troupeau originel de leur père, João Pedro de Oliveira, en y injectant tout d’abord une soixantaine de vaches d’origine Soler, mais surtout d
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XIX)

António Feliciano Branco Teixeira est le grand-père de l’actuel ganadero José Francisco Malta da Veiga Teixeira. Ils se ressemblent énormément d’ailleurs. L’origine des Branco Teixeira force à s’abîmer dans cette époque que l’on peut considérer comme transitoire dans l’histoire des élevages de toros du Portugal, c’est-à-dire la fin du XIXe siècle et les premières décennies du XXe. Les Vázquez royaux ont essaimé dans
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XVIII)

« Mon fils, que vas-tu faire de ces vaches ? — Je ne sais pas, père. — Mais… je veux dire… à quoi te sert d’avoir ces cinq vaches ? Tu n’as pas d’élevage ! — Je sais tout cela, père. — Alors pourquoi ? — Parce qu’elles sont belles, parce que j’aime me dire qu’elles existent. Faut-il toujours que les choses aient un sens, un intérêt ? — Je crains que la poésie ne soit pas adaptable aux toros, mon fils. » « Pourquoi pa
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XVII)

« Je suis puceau de la Quinta da Foz comme je suis puceau de Céret. » Aux dires de ma mémoire, la réalité a peut-être une autre version, ce sont ces mots qui furent les premiers. J’avais mis un temps infini à choisir le stylo, et il devait pleuvoir. Comme souvent, j’avais opté pour une feuille blanche, sans ligne ni marge ; une feuille sans ligne ni marge a moins les abords d’une geôle. Ces premiers mots sortirent sa
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XVI)

Années 1870. Le Portugal n’est plus ce qu’il était. Les héros des Lusiades ont déchanté. Les rêves de grandeur portés par les souffles de l’Atlantique survivent dans le fado. Le Portugal est redevenu un petit pays dans le concert européen. Au moins a-t-il réussi, en 1640, à s’arracher du joug espagnol. En 1825, João VI a reconnu l’indépendance du Brésil. Économiquement, le coup est rude. Le pays doit se reconstruire,
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