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Laurent Larrieu

Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XV)

Confessons que, longtemps, toute cette histoire de Vasco da Gama et des origines nous fit l’effet d’une genèse plus poétique, plus romantique qu’empreinte de véracité. Légende ! Il n’y avait d’ailleurs rien d’étonnant à cela. Virgile n’avait-t-il pas fait de Rome la fille des Troyens ? Et les archives confirmaient, à première vue. C’est à la lecture d’un bulletin intitulé Benavente. Estudio historico-descritivo (1926
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XIV)

S’il ne fut, comme l’écrivent aujourd’hui beaucoup d’historiens, qu’un prince mû par le seul esprit de croisade, il n’en demeure pas moins que l’infant Henrique propulsa le Portugal sur les eaux inconnues de la découverte ; qu’il eut le génie « d’avoir reconnu, en même temps que l’importance du but, l’énormité de la tâche, d’avoir su noblement se résigner à ne jamais voir son rêve s’accomplir, parce qu’il fallait déj
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XIII)

« Est-ce vrai, Fernando, que cette terre “da Foz” appartint en son temps à Vasco da Gama ? Il me dévisage, étonné. — Oui, c’est bien vrai, mon cher. C’est le roi du Portugal, Manuel Ier d’Aviz 1, qui la lui offrit après son voyage aux Indes… Elle et tant d’autres présents. Je suis moi-même un descendant du navigateur ! lâche-t-il en me gratifiant d’un clin d’œil. — Par votre mère, me semble-t-il, Emília Teles da Gama
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XII)

Maria do Carmo Palha est la grand-mère paternelle de Fernando Pereira Palha. Elle est la fille de José Pereira Palha Blanco et la mère d’António Palha, le père de Fernando. Elle est née en 1875 et, cette année-là, on planta un rosier en l’honneur de cette naissance à la Quinta das Areias. Fernando Palha tient à ce rosier qui vit toujours. Il doit l’envisager comme le témoignage du passé et le signe de la transmission
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Aucun bouquet ne vaut pour moi… (XI)

« J’aimerais vous montrer quelque chose. Venez, suivez-moi ! » Un cheval tourne en rond. Il est midi et les premières chaleurs du printemps se font sentir. Le soleil cogne fort. Il ne le touche pas. Il le regarde en disant que c’est lui. Le rosier. Un pied énorme, tordu, comme veiné. Un rosier. Avec des épines qui piquent et des feuilles déjà vertes qui laissent à grand-peine percer le soleil qui cogne fort. Il est a
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