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Laurent Larrieu

João Ferreira vole

On pourrait le trouver trop grand. Trop grand pour un torero. La taille haute épouse mal les formes de l’art du toreo. Discriminer n’est pas le sujet mais les grands peuvent s’épanouir ailleurs que face aux cornes d’un toro de lidia. Ils déstructurent, en l’étirant en hauteur, le triangle idéal d’une tauromachie rêvée. Les blonds itou parce que les blonds désaccordent l’ordonnancement des couleurs et des contrastes d
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La vie sauvage (VII)

Dimanche 02 mai 2021 Temps dégagé. Michel Drucker va mieux, il revient. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés…   Je pensais que j’allais lire. Beaucoup, et je me réjouissais. Je fantasmais ma propre image alanguie sous une lumière apaisée ; le cerveau irradié de style, d’idées et d’histoires extraordinaires. J’avais des envies, oui de ces envies soudaines et dont les racines,
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La vie sauvage (VI)

Mercredi 31 mars 2021 Temps dégagé. Ciel jaune, les plantes partouzent à ciel ouvert. Ce soir, nouvelles annonces de Jupiter himself. Psychose À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Ce matin je suis las. J’ai fait griller du pain la tête dans le cul que j’ai la sensation de traîner comme un boulet dans lequel serait détenue captive toute ma lassitude. Les odeurs du grille-pain et
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La vie sauvage (V)

Vendredi 19 mars 2021 Temps bizarre. Froid confinatoire le soir. A partir de demain, il fera nuit à 19 heures. –  » Ta gueule ! À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Je prends des notes. Je note des trucs. J’ai abandonné les post-it et les coins de feuille blanche déchirés à la va-vite. Je n’arrivais jamais à relire les post-it que mon père multipliait sur son bureau. Je me
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La vie sauvage (IV)

Mardi 09 mars 2021 Ciel lacté. Froid picotant. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… J’ai vu des jonquilles l’autre jour. Je me suis dit que le printemps allait naître. Enfant, on ramassait les jonquilles à l’orée du bois dans lequel on jouait souvent à « la guerre » avec les copains. On les ramenait à nos mères, les jonquilles, tout fiers de les rendre heureuses parce qu’on nous
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