Mercredi 27 mai : Où commencer l’histoire ? Au Stade National de Varsovie peut-être. Wo’ ayant trouvé qu’un match de foot une veille de réunion constituait une entrée en matière fructueuse pour un dialogue constructif et la poursuite de rapports commerciaux plein de cordialité, il me fallut me mettre en quête de deux sésames pour la finale de C3. Les Ukrainiens de Dnipopetrovsk (orthographe non garantie) défiaient le
Guillaume Bats porte bien son nom. Du moins son patronyme incarne-t-il très bien le relief des terres landaises qu’il destine à son troupeau de braves : des petites vallées un rien encaissées, aux pentes franches et rebondies. Car Bats est un nom d’ici, des Landes. Il y a dans les Landes autant de Bats que de Larrieu — qui signifie ruisseau — et presqu’autant de Larrieu que de canards. C’est dire s’il y a un paquet d
L’écho taurin dans le monde est sujet aux modes. Vous connaissez celles de l’époque : les toros ne sont pas en vogue, alors qu’on ne pouvait semble-t-il concevoir de faire carrière à Hollywood dans les années 1950 sans passer a minima par la barrera d’une arène espagnole (à l’occasion d’un tournage par exemple), voire le lit de Luis Miguel. Au musée du Jeu de Paume, on pouvait retr
La mañana en que conocí el miedo tendría yo cinco años, un anorak azul y un chandalillo. Lo sé porque nos hicieron una foto en la plaza de Azpeitia, con el fondo gris denso de un día nublado, el verde hirsuto de los montes de Guipúzcoa y las chimeneas oxidadas de las fábricas. Salimos al alimón mi padre y yo. La becerra tenía que pasar bajo el capote que agarrábamos uno de cada lado. Recuerdo un miedo atroz, un miedo