Quitter Madrid restera toujours un déchirement et un réveil avant 5h, une torture. Il pleuvait abondamment sur la capitale lundi matin, comme si le ciel sifflait la fin de la fête. Les quelques rafales charriant les ondées dans la nuit permettaient de relativiser les quatre jours de fête et la petite déception au moment de tirer le bilan de la feria automnale : le ciel avait été parfois menaçant mais finalement cléme
Je vous cherchais tous les ans et vous ne manquiez jamais au rendez-vous. Postés, ou plutôt stationnés tous les trois au bord du trottoir à une vingtaine de mètres de la porte des arènes, vous attendiez, en bonne compagnie, la sortie du toro que le cheval ne manquait pas de déposer à quelques décimètres de vos pantoufles. Vous le contempliez un instant avant que le petit cheval ne se cambre de nouveau, patine et accr
Joseph Koudelka est un monument. C’est ce que je me disais en prenant claque sur claque lors de la visite de son exposition «Vestiges» au Pont du Gard, à une trentaine de kilomètres de Nîmes. Joseph Koudelka arrive à émouvoir, en offrant des photographies de vieilles pierres, de monuments souvent par terre. Malgré l’admiration immense que je peux éprouver pour le maître j’avoue que je n’avais pas été touché par son t
Nos lecteurs le savent. Nous n’aimons pas donner d’inutiles échos aux illuminés prohibitionnistes. C’est donc assez exceptionnellement que nous relayons cette correspondance qui nous a été adressée par un de nos lecteurs, parent d’élève de l’école Prosper Mérimée (ça ne s’invente pas) à Nîmes… Le problème ici n’est pas tant le comportement ou les agissements des zantis mais plutôt celui d’un petit fonctionnaire que l