Les Zaballos ont de toutes petites couilles, c’est la marque du Saltillo. Petites couilles, certes, mais ce sont des « couillus » les Zaballos. A Cabeza de Diego Gómez, les utreros patientent dans un cercado ouvert aux vents qu’une arène veuille bien d’eux. Aux dires du fringant ganadero, ça ne devrait pas arriver cette année. Dans un sourire sincère qui lui fait de petits yeux brillants, Miguel Zaballos a décidé qu’
Pour vivre heureux, vivons cachés, comme disait ma grand-mère. Elle aurait pu naître dans ce village du delta de l’Ebre, entouré de rizières, comme des miroirs géants qui réfléchissent le soleil éblouissant des après-midi de printemps. Quelque part en Catalogne taurine, et depuis des lustres, les villageois se réunissent dans l’intimité de la cour intérieure d’un ermitage pour y lâcher quelques vaches et novillos le
Jean-Luc nous disait il y a quelques semaines dans le Gers que finalement nous n’aimions pas les toreros avec du métier. Je ne sais pas, je ne pense pas, mais c’est tout un débat. Au-delà de ce débat, je cherche les moments forts, la rencontre d’un toro avec un torero, ces quelques doses d’exceptionnel qui rachètent le quotidien, le médiocre, le tout-venant. J’en connais qui ont « découv
Vic-Fezensac 2015, Cubano, numéro 28, toro de Valdellán, un souvenir, un immense souvenir. La corrida sans picadors ne devrait pas être une fatalité… La corrida sans picadors n’est rien d’autre que le résultat visible du travail obscur des antis de l’intérieur. Cubano n’était pas la perfection incarnée, mais il était pétri de caste, de combativité. Cubano fut la démonstration éblouissante qu