Pamplona adore se regarder le nombril comme s’il était le centre du monde pendant quelques jours. Les écrans géants disséminés çà et là, et ici, dans le vieux centre, l’aident à s’admirer dans ce miroir d’eau sale, de déchets et d’odeurs de pisse d’une nuit qui ne s’achève pas. Ridée, liposucée, vieillie, botoxée, dépassée par la foule et l’accent australien, Pamplona résiste encore bien, cougar lubrique qui n’
La traditionnelle miurada de Pamplona a été décevante, et c’est un euphémisme. Le lot était bien trop desigual et certains toros manquaient clairement de trapío et de remate pour être présentés ici, voire même ailleurs. La faiblesse et le manque de race sont les deux caractéristiques de cet encierro dont seuls le dernier et le second pourraient laisser un souvenir, certes, mais très quelconque tout de même. Lui