Madrid 24 mai, 5 JP Domecq et 1 Torrealta (6) pour Juan Ortega et Pablo Aguado mano a mano Nous dinions argentin à la Cabrera, calle Velázquez, dans une salle à moitié vide à la déco chargée en kitscheries du Rio de la Plata, du Gardel par ci, du Perón par là. L’endroit est bon, l’endroit est cher. Congestionné de pollens j’avais toutefois pris pour accompagner l’entraña de résistance un verre
Madrid Vendredi 23 mai : 6 Victoriano del Rio (tous cinqueños et au-dessus de 560 kg) pour Emilio de Justo, Roca Rey et Tomas Rufo. Lot sérieux, cumplidor au cheval, faible le 5. On avait prévu une introduction autour du retour de King Rock à Las Ventas depuis la sortie de « Tardes de Soledad » et surtout depuis s
Jeudi 22 mai, 5 Alcurrucén + 1 sobrero de Zacarias Moreno en 4 bis, pour Castella, Perera, Luque Corrida infumable dans la lignée de la catastrophe sévillane du mois dernier pour trois techniciens plus froids qu’une nuit sous la tente du côté du plateau de Langres. La première mi-temps avait laissé craindre le pire : un novillo faible en ouverture, une série de naturelles de Perera au 2 vite rappelé à son manqu
Ceux qui y étaient savent. Ils savent dire, en une fraction de seconde, ce qu’ils faisaient le 14 mai 1989. Où ils étaient. Avec qui. Ce jour-là le ciel était bleu se rappellent-ils. Il y avait beaucoup de vent rajoutent-ils ensuite. Ce 14 mai 1989, ceux-là étaient à Nîmes. Assis sur les gradins de l’antique amphithéâtre romain, spectateurs d’une odyssée improvisée, semée d’embûches toutes vêtues d’un noir très noir.
Ça a commencé dans le Jura. Étonnamment. Pas très loin de Château-Chalon. Une soirée vigneronne. Moi, je n’avais rien dit. C’est Balthazar qui a commencé. — Alors comme ça, tu bosses à Arles ? — Euh… oui. — Je veux venir à Arles voir une corrida. Pour la feria. C’est bien, la feria ? À Arles. — Ah… c’est bien… faut le dire vite. — Oui, je veux venir à Arles. — Tu en as déjà vu, des corri