A la fin des années quatre-vingt-dix, El Fundi, Pepín Liria, Domingo Valderrama, Miguel Rodriguez et quelques autres affrontaient régulièrement les cathédrales de chez Dolorès Aguirre. Toros puissants, souvent mansos, dangereux, violents, mais aussi parfois nobles comme pour Jose Pacheco el Califa en 2000 ou bien plus tard pour l’inoubliable course de Saint-Martin-de-Crau. Le taurinisme officiel détestait cet élevage
Le comptoir du Café Gaucho, à Pampelune, est une « querencia » naturelle, un refuge que l’on ne quitte qu’à regret et pour y revenir à la première occasion venue. Quelle que soit la saison, le jour comme le soir, j’aime m’y accouder, tout près de son angle, face à la porte qui donne sur la Place du Château. De ce « sitio » je regarde le ciel navarrais changer au fil des heures. Dès lors que l&
Diogène du fond de son tonneau dispense ses prophéties. A Madrid dans la pénombre fraîche de la Venencia Jorge Laverón partage avec ses amis sa conception totalement sui generis de la fête des toros. Ce jour d’août, il y a longtemps, il faisait chaud, mais pas plus qu’aujourd’hui et nous nous apprêtions à prendre la route de Cenicientos pour une corrida de José Escolar. Ce matin-là, Jorge déclara qu’une corrida de ce
Dans le brouhaha et la température usante, la phrase est tombée telle quelle : « Je n’en ai vue qu’une, c’était à Mexico, il y a une quinzaine d’années. Il y en avait un qui s’appelait El Juli ». Le propos, la scène en elle-même, au comptoir de ce bar « anti-fa » de Toulouse, devant trois binouzes tiédissant lentement dans leur écrin de plastic, est une rareté. La foule amassée en tong s