Le comptoir du Café Gaucho, à Pampelune, est une « querencia » naturelle, un refuge que l’on ne quitte qu’à regret et pour y revenir à la première occasion venue. Quelle que soit la saison, le jour comme le soir, j’aime m’y accouder, tout près de son angle, face à la porte qui donne sur la Place du Château. De ce « sitio » je regarde le ciel navarrais changer au fil des heures. Dès lors que l&
Diogène du fond de son tonneau dispense ses prophéties. A Madrid dans la pénombre fraîche de la Venencia Jorge Laverón partage avec ses amis sa conception totalement sui generis de la fête des toros. Ce jour d’août, il y a longtemps, il faisait chaud, mais pas plus qu’aujourd’hui et nous nous apprêtions à prendre la route de Cenicientos pour une corrida de José Escolar. Ce matin-là, Jorge déclara qu’une corrida de ce
Dans le brouhaha et la température usante, la phrase est tombée telle quelle : « Je n’en ai vue qu’une, c’était à Mexico, il y a une quinzaine d’années. Il y en avait un qui s’appelait El Juli ». Le propos, la scène en elle-même, au comptoir de ce bar « anti-fa » de Toulouse, devant trois binouzes tiédissant lentement dans leur écrin de plastic, est une rareté. La foule amassée en tong s
Le numéro 89 de juin 2019 des Analectes de Campos y Ruedos est à la disposition des abonnés via un mail qui leur sera envoyé aujourd’hui ou demain. Au sommaire de ce numéro : un peu de tout comme d’habitude, de Madrid à Séville en passant par Vic, Aire et même Boujan-sur-Libron. Celles et ceux qui souhaiteraient s’abonner pour recevoir les PDF des Analectes de Campos y Ruedos ont un simple email à n