Au fin fond du massif des Albères, le réseau passait encore. L’ultime course de Céret s’était achevée la veille. La route de Cerbère nous tendait les bras. Gérone ou San Feliu de Guixols s’annonçaient comme futurs et probables bivouacs. Au passage de l’ancien poste-frontière, muséographie vivante et désaffectée de l’avant-Schengen, la vidéo de l’estocade spectaculaire donnée la vei
Les arènes aux réputations excessives, aux mouvements incandescents, sont des points de ralliement, des ports d’attache où le ressac de cette passion incompréhensible finit quoi qu’il arrive par nous jeter. Céret, depuis trois décennies, cultive dans un désir consenti cette attractivité, son besoin presque pathologique d’aller chercher, toucher, triturer ce « point de tangence », cet état quasi cosm
C’est juste une cicatrice. Un trait vertical court. Une brève curiosité cutanée sur la nuque, stigmate qui en dit finalement très peu sur ces mois d’incertitudes qui s’égrainèrent dans les couloirs d’un institut spécialisé de Tolède où certains pensaient qu’il ne se redresserait jamais, qu’il ne remarcherait plus… Le 29 juin 2019 à Boujan-sur-Libron, juste avant le paseo de l
A la fin des années quatre-vingt-dix, El Fundi, Pepín Liria, Domingo Valderrama, Miguel Rodriguez et quelques autres affrontaient régulièrement les cathédrales de chez Dolorès Aguirre. Toros puissants, souvent mansos, dangereux, violents, mais aussi parfois nobles comme pour Jose Pacheco el Califa en 2000 ou bien plus tard pour l’inoubliable course de Saint-Martin-de-Crau. Le taurinisme officiel détestait cet élevage
Le comptoir du Café Gaucho, à Pampelune, est une « querencia » naturelle, un refuge que l’on ne quitte qu’à regret et pour y revenir à la première occasion venue. Quelle que soit la saison, le jour comme le soir, j’aime m’y accouder, tout près de son angle, face à la porte qui donne sur la Place du Château. De ce « sitio » je regarde le ciel navarrais changer au fil des heures. Dès lors que l&