Le monde ultraconnecté et dématérialisé n’est finalement pas adapté à la corrida. Elle est matière première autant qu’œuvre d’art, elle a ses odeurs, ses sons, ses cris, ses souffles, son rythme, ses saccades et ses emportements qui, tous, ensemble ou entrepris indépendamment les uns des autres, dressent le tableau de maître d’un univers palpable mais mystérieux, acéré, réel, instantané, sentimental mais pour autant
Ce texte initie une série qui sera consacrée à quelques élevages portugais que votre serviteur, accompagné d’amis très chers, a eu le bonheur de découvrir ou de redécouvrir. Si je ne veux évidemment oublier ni froisser personne, qu’on ne m’en veuille pas de dédier cette série de textes à un autre amoureux du campo portugais, assez fou et intoxiqué pour avoir, des jours durant, des mois durant, fait
Combien de fois l’ennui des nuits toulousaines est venu s’échouer à la pointe de ce comptoir désarticulé ? Cent, mille fois… Une cale pour épaves, jetée tamisée et emmerdante. Pauvre Zinzolin… Mardi soir, entre deux vins imbuvables, alors qu’un vieux bouquin sur Georges Braque traînait dans un angle, il a hélas fallu parler de Vic. Certains absents, par politesse plus qu’autre chos
Tout est question de point de vue finalement, enfin un peu. Je me suis fait la réflexion un jour à Madrid sur une paire de banderilles qui avait fait lever tout un tendido quand le reste des arènes s’était contenté d’une moue étonnée devant pareille réaction. En piste les toreros entendent des voix, d’un banderillero, du mozo de espada, de l’apoderado ; quelqu’un de confiance leur apporte le point de vue extérieur qu