On a coutume de dire qu’une photographie est un mensonge, qu’elle raconte ce qu’elle veut. La télévision c’est pire et notamment en matière taurine. Ce n’est pas qu’elle soit un mensonge, c’est qu’elle est souvent impuissante et pauvre. Nous avons eu assez d’expériences pour nous rendre compte que la télévision est bien incapable, sauf rares exceptions, à nous faire partager l’émotion de la caste, l’occupation du rue
«La colère est aussi exaltante et vertigineuse que la volupté» (Pascal Quignard) Disons-le tout net. Si la corrida de Miura et ses cornes honteuses sortie à Céret le 14 juillet 2017 avait été présentée par Simon Casas l’afición troglodyte en aurait fait deux posts par jour pendant six mois. J’exagère évidemment, car nous ne l’avons pas fait après ce qui s’est passé à Nîmes entre Miura et le Juli. Ce 14 juillet à Cére
Le samedi 15 juillet 2017, depuis le grill en béton des arènes de Céret, l’afición a pu voir défiler une novillada de Raso de Portillo, dure, encastée et allant « a más » tant au niveau trapío que du comportement. Elle fut aussi l’occasion de s’émouvoir face à l’engagement de Maxime Solera qui faisait ici son troisième paseo en novillada piquée. C’est très peu pour affronter ce genre de bétail qui ne pardonne guère.
On en trouvait un dans tous les villages, autrefois. C’était le pec du bled qui faisait partie du décorum rural au même titre que le champ de maïs l’été, les quinze blondes d’Aquitaine, le clapier à lapins, les cacas de poule ou le vieux tracteur rouillé qui pétait toujours au premier coup. On disait aux enfants : il est pec et les enfants en avaient peur mais en riaient. C’était le pec et point et personne ne s’enco