J’ai immédiatement songé au chien de Goya. Larrieu a évoqué Leopoldo Pomés. Photographier une corrida, pour un auteur, relève quasiment d’un rêve impossible. Il existe d’ailleurs peu d’exemples. En tauromachie, le spectacle est offert, imposé, et la marge laissée à l’écriture personnelle infime. Les grands s’y sont d’ailleurs très peu frottés. Pas de livre taurin chez Cristina García Rodero, ou chez Robert Fran
Une heure avant que ne débute l’ultime corrida du cycle sanferminero 2016, un membre du jury du Prix Carriquirri avouait, les traits marqués par neuf jours de ripailles en tous genres, qu’il manquait une chose essentielle à l’arène de Pamplona pour changer de dimension : un tercio de varas digne de ce nom. Et nous de partager ce constat en ajoutant qu’il pouvait être étendu à l’intégralité des places de toros d’Espag
Je me souviens d’un air qu’on ne pouvait entendre Sans que le coeur battît et le sang fût en feu Sans que le feu reprît comme un coeur sous la cendre Et l’on savait enfin pourquoi le ciel est bleu Je me souviens d’un air pareil à l’air du large D’un air pareil au cri des oiseaux migrateurs Un air dont le sanglot semble porter en marge La revanche de sel des mers sur leurs dompteurs Je me souviens d’un air que l’on si
Il doit s’agir d’une forme spéciale d’idolâtrie. Que j’assume. Sans arriver à lui donner du sens, à la passer au crible d’un raisonnement un tant soit peu cohérent. J’ai essayé pendant des années, et je ne vois aujourd’hui que les restes mémoriels de l’enfance et de l’adolescence pour en extraire un semblant d’explication. Mais au fond, maintenant, je me moque de savoir d’où cela vient. Le soleil de 8 heures m’avait