On s’y précipite chaque année pour y admirer une quarantaine de toros, novillos ou vaches en l’espace de trois jours à peine. Bien d’avantage que tout ce que l’on pourra glaner dans les rues levantines pendant le mois de mai. On s’enthousiasme sur l’esplanade au sable doré où trône le saint et se lâchent les animaux. On tremble pour les courageux qui se suspendent au bord de la seguia pour échapper aux charges des to
Les Sévillanes papotent entre elles, taillent des costards, se plaignent, ragotent, ce qui a le mérite de les rendre plus humaines car une fois le traje de Gitana enfilé et la feria atteinte, c’est autre chose. La langue que l’on parle à Séville et ses environs est riche de particularités qui la rendent charmante ou inintelligible. L’un n’exclue pas l’autre. L’une de ces particularités réside dans la façon de prononc
La Puta Madre À Séville même la comptabilité revêt des aspects ésotériques qui nous échappent. Bruna évoquait certains épisodes de sinpa* dans le restaurant qui l’emploie : – Y algún día, fui atrás de una pareja de Chinos porque faltaban 5 centavos… – 5 centavos ? – Si, si… 5 centavos ! Que yo después hago la caja con la entrada, la salida y la puta madre !** La Puta Madre consiste
Céret a présenté cette semaine le cartel de sa féria. Un an après Carlos Salgado, c’est au tour de Jérôme Pradet — les deux sont des collaborateurs de Campos y Ruedos — d’annoncer le toujours très attendu week-end cérétan de la mi-juillet. Dans un style très personnel et griffé de sa typographie pradesque, Jérôme esquisse avec force et efficacité son picador solitaire qui, dans sa posture désinvolte, semb
À l’heure où le public sévillan accordait à ‘Cobradiezmos’ le droit de vivre quelques années de plus, nous apprenions le décès du ganadero lusitanien Manuel Assunção Coimbra dont les puissants toros d’origine Parladé ont été vus ces dernières années dans une arène du Sud-est de la France dont les coordonnées sont les suivantes : Latitude : 42°29′07″ Nord / Longitude : 2°44′52″ Est. Qu’il