La lune nous inflige parfois des Pâques tardives et des ferias d’avril en mai, les circonstances des deux dernières années ont fait plus fort puisqu’en lieu et place du week-end de la San Miguel, Séville a enfin rouvert la Maestranza pour un cycle de quatorze spectacles à la fin du mois de septembre. Il est aussi illusoire de penser que la vie reprendra son cours « comme avant » que d’imaginer en 19
On pourrait le trouver trop grand. Trop grand pour un torero. La taille haute épouse mal les formes de l’art du toreo. Discriminer n’est pas le sujet mais les grands peuvent s’épanouir ailleurs que face aux cornes d’un toro de lidia. Ils déstructurent, en l’étirant en hauteur, le triangle idéal d’une tauromachie rêvée. Les blonds itou parce que les blonds désaccordent l’ordonnancement des couleurs et des contrastes d
Morante et 6 Prieto au Puerto : rêverie celeste, contemplation templée de la chute et impact apaisé. A tête reposée, froide et fort de l’évidence du compte rendu, nombreux sont les échos laissant deviner l’ombre d’une certaine satisfaction suite à l’échec « sans palliatifs » de la corrida de Morante au Puerto de Santa Maria. Échos de la part de certains absents : aficionados prudents, lucides ou désabusés, de conjoin
Mi-juillet 2020, à de rares exceptions, nous n’avions pas vu le moindre toro se faire occire à coups d’épée, un an plus tard en revanche, à la faveur de Pâques tardives, de Pentecôtes repoussées, l’aficionado a déjà pu, entre autres, rouler sa bosse de Nîmes à Vic (prouesse d’ubiquité !) et d’Arles à Céret. Pas une ligne des trois premières, c’est désespérant, mais si l’on renonce
Dimanche 02 mai 2021 Temps dégagé. Michel Drucker va mieux, il revient. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Je pensais que j’allais lire. Beaucoup, et je me réjouissais. Je fantasmais ma propre image alanguie sous une lumière apaisée ; le cerveau irradié de style, d’idées et d’histoires extraordinaires. J’avais des envies, oui de ces envies soudaines et dont les racines,