Ce soir d’octobre où nous avions rendez-vous avec Joaquín Vidal au siège du País nous avions dû attendre avant de le rencontrer qu’il ait bouclé la chronique de la course de l’après-midi. C’était une corrida de Victorino Martín. Vidal avait titré : »¡Ya era hora, Victorino! » Il était temps. Il était temps pour le sorcier de sortir enfin un lot digne de sa réputation après plusieurs années de disette. Dimanche soir à
Au fin fond du massif des Albères, le réseau passait encore. L’ultime course de Céret s’était achevée la veille. La route de Cerbère nous tendait les bras. Gérone ou San Feliu de Guixols s’annonçaient comme futurs et probables bivouacs. Au passage de l’ancien poste-frontière, muséographie vivante et désaffectée de l’avant-Schengen, la vidéo de l’estocade spectaculaire donnée la vei
Les arènes aux réputations excessives, aux mouvements incandescents, sont des points de ralliement, des ports d’attache où le ressac de cette passion incompréhensible finit quoi qu’il arrive par nous jeter. Céret, depuis trois décennies, cultive dans un désir consenti cette attractivité, son besoin presque pathologique d’aller chercher, toucher, triturer ce « point de tangence », cet état quasi cosm
C’est juste une cicatrice. Un trait vertical court. Une brève curiosité cutanée sur la nuque, stigmate qui en dit finalement très peu sur ces mois d’incertitudes qui s’égrainèrent dans les couloirs d’un institut spécialisé de Tolède où certains pensaient qu’il ne se redresserait jamais, qu’il ne remarcherait plus… Le 29 juin 2019 à Boujan-sur-Libron, juste avant le paseo de l