Les « événements » législatifs de l’hiver y sont-ils pour quelque chose ? Les pleins me ravissent. Fût-ce pour Roca Rey et Castella à Arles, la vue de gradins garnis m’est un signe d’espoir formidable. Raisonnons par l’inverse : le constat qu’aucun torero ne remplisse serait éminemment inquiétant. C’est un peu basique, j’en conviens, mais cette petite joie m’a à nouveau
Aucun doute. Aucune hésitation. Quand il apparait subitement sur la butte de Nissan-Lez-Ensérune, en surplomb de la Départementale 609, dans cette plaine du Biterrois où les vignes et l’asphalte s’étirent en lignes droites et en platitudes partagées, on s’arrête sans tergiverser. Bifurcation en catastrophe, sans clignotant. Le diesel qui vous colle au derjo depuis Narbonne écrase un coup de klaxon extenué. Là ! C’est
Le lundi 15 mai 1989, dans les colonnes de Libération, à propos des toros de Guardiola affrontés la veille dans les arènes de Nîmes par Christian Montcouquiol Nimeño II, seul ou presque et sous un Mistral tourbillonnant, Jacques Durand avait évoqué « un après-midi de chasseurs de toreros, de cargos noirs qui tanguaient en piste, bourrés de fureur, de locomotives qui tractaient sur trente mètres les picadors et leurs
La glycine est fleurie. Il faudrait que le printemps reste le printemps, qu’il ne soit pas la chrysalide pas l’été. La glycine serait toujours fleurie, et les jonquilles aussi. Et les toros seraient toujours au campo, ils resteraient des rêves, des paris sur demain, on se dirait qu’ils sortiraient forcément forts et méchants parce qu’ils sont si beaux, là, au campo et rien ni personne ne pourrait dire le contraire pa
Certaines gamines du village avaient chaussé de hautes paires d’escarpins, revêtu des tailleurs en flanelle aux couleurs claires sans doute empruntés à leurs cousines voire à leurs mères. Elles attendaient en grappe, sur leurs pilotis incommodes fléchissant dans le gravier et la terre battue, que passent sous la grande porte des petites arènes de Mugron Hadrien Lucq et sa cuadrilla. La novillada non piquée venait à p