On pourrait le trouver trop grand. Trop grand pour un torero. La taille haute épouse mal les formes de l’art du toreo. Discriminer n’est pas le sujet mais les grands peuvent s’épanouir ailleurs que face aux cornes d’un toro de lidia. Ils déstructurent, en l’étirant en hauteur, le triangle idéal d’une tauromachie rêvée. Les blonds itou parce que les blonds désaccordent l’ordonnancement des couleurs et des contrastes d
Morante et 6 Prieto au Puerto : rêverie celeste, contemplation templée de la chute et impact apaisé. A tête reposée, froide et fort de l’évidence du compte rendu, nombreux sont les échos laissant deviner l’ombre d’une certaine satisfaction suite à l’échec « sans palliatifs » de la corrida de Morante au Puerto de Santa Maria. Échos de la part de certains absents : aficionados prudents, lucides ou désabusés, de conjoin
Mi-juillet 2020, à de rares exceptions, nous n’avions pas vu le moindre toro se faire occire à coups d’épée, un an plus tard en revanche, à la faveur de Pâques tardives, de Pentecôtes repoussées, l’aficionado a déjà pu, entre autres, rouler sa bosse de Nîmes à Vic (prouesse d’ubiquité !) et d’Arles à Céret. Pas une ligne des trois premières, c’est désespérant, mais si l’on renonce
Dimanche 02 mai 2021 Temps dégagé. Michel Drucker va mieux, il revient. À ce jour, les comptes précis de l’U.V.T.F. n’ont toujours pas été publiés… Je pensais que j’allais lire. Beaucoup, et je me réjouissais. Je fantasmais ma propre image alanguie sous une lumière apaisée ; le cerveau irradié de style, d’idées et d’histoires extraordinaires. J’avais des envies, oui de ces envies soudaines et dont les racines,
À l’heure et à l’aune des « mesures sanitaires », le grand frisson de cette Pâques arlésienne aura été la fréquentation du marché du Boulevard des Lices samedi matin, comprimé, bousculé au milieu des gens démasqués sans parler de ceux protégeant exclusivement leur menton. L’on s’habitue à tout paraît-il et même à devenir prématurément un vieux con à en juger par ces lignes liminaires. Il faisait beau à Ar